Flore

Les milieux naturels de la zone sont définis par une richesse de végétaux dont de multiples espèces patrimoniales. La majorité de ces dernières sont situées dans les endroits humides. Une des plus célèbres se nomme la violette élevée, qu’on ne voit pas seulement dans les prairies souvent inondées, ou des espèces d’orchidées rares telles que le liparis de Loesel, la spiranthe d’été ou l’orchis à fleurs lâches. Signalons également la présence de la gratiole Officinale, la nivéole d’été, le séneçon des marais, le drosera à longues feuilles ou encore la fritillaire pintade.

Les forêts alluviales aux alentours de l’établissement

Différentes espèces typiques telles que le peuplier noir et l’épipactis du Rhône. Il s’agit d’une orchidée que l’on déniche en majorité sur les ripisylves du fleuve. Signalons la présence d’une seconde orchidée, qui pour sa part, se révèle être endémique des forêts alluviales du Rhône. C’est l’épipactis du castor. Il faut savoir que les populations relevées se situent plus à l’aval, essentiellement dans l’Espace Nature des Îles et Lônes du Rhône. Évidemment, vous pourrez trouver ces espèces dans la zone de la maison du Marais à Lyon. Les coteaux secs intègrent des espèces qui se sont elles également adaptées à des conditions spécifiques. Dans ces dernières, nous pouvons signaler l’aster amelle qui ne pousse qu’à la suite des plus conséquentes chaleurs de l’été. Autres trouvailles du site : le stipe pennée et ses plumeaux gracieux. D’autres espèces patrimoniales sont également présentes dans le marais de l’établissement et aux alentours. Profitez-en et découvrez ces dernières !

La fritillaire pintade

La Fritillaire pintade est une espèce bénéficiant d’une protection optimale sur la région. Cette liliacée qui pousse entre mars et mai, se révèle être un indicateur pertinent de zone humide. Dans le Haut-Rhône, elle se trouve au Marais de Lavours, au Méandre du Saugey mais pousse aussi dans des peupleraies, zone de substitution venue supplanter au fil du temps les endroits humides relictuelles de la plaine du Rhône. Vous trouverez évidemment cette espèce à la maison du Marais.

Le peuplier noir

Voici un véritable incontournable des forêts alluviales auparavant abondant. Dans le passé, le peuplier noir était grandement utilisé en tant que bois d’œuvre ou pour le chauffage, mais était également planté en ligne dans le but de définir des restrictions dans les milieux mobiles, comme dans les îles du Haut-Rhône entre Brégnier Cordon et Les Avenières, par exemple.

À l’origine de la majorité des variétés hybrides cultivées, le peuplier noir est de nos jours utilisé dans les programmes d’optimisation génétique, offrant la possibilité de produire et de lutter contre le bouleversement du climat, les maladies et autres soucis engendrés par la recherche d’une croissance continuellement plus rapide par rapport à la résistance. Ses autres points forts sont ses capacités d’épuration de l’eau et des sols pollués, la fixation des berges via des racines pivotantes (qui vont dans le sol, et qui n’apparaissent pas en surface), … lui prévoient un magnifique futur.