Faune

Voici les principaux animaux que vous pourrez apercevoir aux alentours de la maison du Marais à Lyon.

Le castor d’Europe

Le castor d’Europe est une des espèces que vous trouverez le plus le long du Rhône et donc forcément aussi à la maison du Marais ! Ce dernier est protégé dans le pays depuis 1968. Ainsi, sa population a été maintenue naturellement sur le fleuve. Au contraire de son « cousin » Nord Américain, il façonne peu de digue et n’est pas présent dans une hutte, mais dans un terrier construit directement dans la berge dont la protection de l’entrée, immergée, se fait par des branchages. Afin de s’alimenter, le castor d’Europe se dirige vers des jeunes pousses de saule ou la végétation herbacée comme l’armoise vulgaire. Durant la saison hivernale, il se nourrit de l’écorce et des branches des arbres abattus. S’il peut quelquefois engendrer des dégâts sur les plantations, surtout les peupliers, le maintien d’une ripisylve entre le fleuve et les peupleraies, offre la possibilité de dessiner une zone protectrice, puisqu’il ne va jamais au-delà d’une vingtaine de mètre du cours d’eau à proximité du marais.

Castor

Si vous désirez le voir (plus à l’aube ou quand la nuit tombe, puisqu’il s’agit d’une espèce nocturne), ne le confondez pas avec le ragondin. En effet, ce dernier se révèle être est une espèce exotique envahissante. Provenant d’Amérique du Nord, le ragondin, d’une taille plus petite, a une queue ronde et sa tête et son dos ne sont pas dans l’eau quand il nage. Par contre, la queue du castor d’Europe est plate et large, et on ne voit que sa tête durant la nage.

La Loutre

Jusque dans les années 1950, la loutre était caractérisée comme classique, voire même extrêmement abondante sur le pays. Toutefois l’espèce a été piégée en masse et les derniers individus sont décédés dans les années 1970. Malgré la protection dont elle profite depuis 1972, une récente campagne de recherche, effectuée dans le cadre du Plan d’Action en Faveur de la Biodiversité, n’a pas offert la possibilité de voir sa présence dans le département. Les populations les plus proches du Haut-Rhône sont présentes dans la basse vallée de l’Ain, et sur l’Arve, le Giffre et la Borne. Or, sachez que l’établissement possède cinq loutres domestiques !

La barbastelle

Il s’agit de l’une des espèces de chauve-souris les plus présentes sur le Haut-Rhône. Elle est par conséquent extrêmement sensible aux changements de son environnement. Elle est, effectivement, en lien avec le boisement qui représente son terrain de chasse et elle se reproduit également en se servant des cavités dans les troncs ou les fissures des vieux arbres. Ses ailes sont idéales dans le but de parfaitement se diriger en contexte d’encombrement de végétation. Elle passe la saison hivernale dans les caves, les fissures, les grottes, les vieux tunnels ou encore les linteaux. Quelques spécimens sont présents autour du marais.